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Claire CHAPTAL, une professionnelle indépendante
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APB (Admission Post Baccalauréat) : est-ce vraiment l’outil qu’il faut remettre en cause ?
Comme tous les ans, l’outil APB a eu des ratés et laissé sans affectation quelques milliers de futurs étudiants. Le nouveau gouvernement a décidé de le refondre et même d’en changer le nom mais est-ce l’outil le problème ?
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Pas réellement, le vrai souci est d’avoir un système à deux vitesses :
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Des formations sélectives allant des BTS (Brevet de Technicien Supérieur) aux classes préparatoires sans oublier les licences universitaires sur dossier : ces filières ont des professeurs qui analysent les dossiers des candidats et choisissent ceux ayant un profil adapté à sa formation. Sélectif, ne veut pas dire que pour les bons élèves. Je vois tous les ans des candidats refusés car ils ont un « trop bon » dossier ou plutôt un dossier pas en adéquation avec celui recherché. Et pour ces filières, il y a peu de plainte, lorsqu’un bachelier, y compris professionnel, demande une formation en adéquation avec ses envies et son dossier, il est généralement admis dans un établissement plus ou moins proche de chez lui.
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Des licences universitaires sans sélection : là, quand il y a trop de candidats et que les priorités liées à l’académie d’obtention du bac et de résidence ont été épuisées, il ne reste qu’à tirer au sort et faire des déçus injustement ! la situation la plus dantesque cette année fut la filière STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) où la quasi-totalité des universités françaises a eu recours au tirage au sort car de plus en plus de bacheliers se tournent vers celle-ci et pas toujours pour de bonnes raisons : « c’est fun », entend-on souvent…. Du coup, de nombreux sportifs du dimanche s’y inscrivent et les vrais athlètes se retrouvent non sélectionnés : c’est injuste alors qu’un prérequis simple demandant la pratique d’un sport en compétition serait surement plus acceptable qu’un tirage au sort ! Cela éviterait aussi qu’en décembre, de nombreux étudiants abandonnent leur licence car ils n’y arrivent pas.
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En mettant quelques prérequis à certaines filières universitaires, la situation serait quasiment résolue : la majorité ne sont pas faites pour des bacheliers professionnels, avoir un baccalauréat scientifique pour entrée en 1ère année de médecine sinon faire une année de mise à niveau, ... et pourquoi, ne pas donner une place sans sélection à chaque bachelier en BTS plutôt qu'à l'université?
Pour éviter de nombreux désagréments, posez-vous toujours la question de ce que vous avez envie de faire et donnez-vous les moyens d’y arriver en travaillant votre dossier et en préparant l’avenir avec vos activités extrascolaires…